Prendre le contrôle de l'avant-poste B-42 de l'ISM

Le buggy de Wendy s'arrête à un dizaine de mètres du commando qui est déjà sur place. Elle observe quelques instants le groupe depuis son véhicule. Pas la peine d'être devin pour dire qu'il y a intérêt de se comporter correctement avec ceux là. Wendy n'aime pas vraiment travailler pour les Hell's car elle ne sait jamais sur quel malade elle peut tombé mais bon, il payent bien donc le choix est fait d'avance. Elle se décide finalement à sortir du buggy. Elle prend son fusil sur le siège passager et remballe sa sucette constamment scotchée à sa bouche: vu les gars, vaudrait mieux pas qu'ils la voient avec ça. Tenant son fusil dans sa main métallique, elle s'approche de celui qui, de toute évidence, est le chef de cette bande.
Salut, c'est quoi le plan?

Alors que le grognon et sa bande de casse-l'ambiance discute avec la nouvelle arrivée, Jack, accompagné de ses Jokers, surveille l'entrée principale.

Bon, alors: pour atteindre la porte, il faut éviter les canons à détecteurs thermiques, passer par-dessus les lasers de sécurité (qui peuvent découper et griller un homme adulte en une picoseconde); après il va falloir ouvrir la porte, qui fait 20 centimètre d'épaisseur, possède un verrou électronique à plus de un million de combinaisons. Ensuite, il y aura encore le problème des gardes: une bande de psychopathes experts dans l'art de tuer les gens et plus armés qu'un porte-avion de classe moyenne.
C'est absolument impossible!
C'est exactement pour ça qu'on a fait appelle à moi, Jojo!
Vous voulez dire qu'on a une chance de passez ces défenses sans encombres!
Absolument aucune!
Alors, vous avez un super plan qui va court-circuiter les canons et les lasers et la porte!
Bien sur que non!
Mais alors, comment vous allez réussir à rentrer patron?
En étant absolument imprévisible et en ayant aucun égard pour la sécurité de mes acolytes!
Vous...vous allez nous envoyez au casse-pipe?!
Non, non...pas tout le monde...et surtout pas toi, Jojo. T'es mon numéro uno!
Mer...merci, patron.
Mais c'est vrai! Et pour te prouver ma bonne foi, je vais te donner ma meilleure arme (ce Javelin) et te dire un secret:
vois-tu, en cas d'une attaque de grande envergure, l'ordinateur central concentre toute la puissance de la base sur le système d'artillerie, neutralisant les lasers et affaiblissant les défenses de la porte.
Et c'est comme ça qu'on va pouvoir enter dans le complexe!
Exactement! Il restera encore les gardes, mais ce n'est pas ça qui va vous faire peur, pas vrai?
Alors, je vais aller parler aux gars, et pour détendre l’atmosphère, je pensais leur raconter une blague et j'aimerai la tester sur toi.
Pas de problème, patron!
Alors, est-ce que tu connais celle du un fou sur un champ de bataille qui se balance derrière un rocher en répétant sans arrêt "41, 41,41," et un soldat le vois et lui demande se qu'il se passe.
Euh,non, je ne crois pas.
Tant mieux

Jack le pousse d'un coup de pied sur le sentier qui mène à la base, et un clic mécanique se fait entendre:
Bzzz, armement lourd détecté, passage en mode "siège", canons sur "oblitération"
Oh non...
Jack se balança en répétant "42,42,42" en attendant le "BLAST" et le "SPROCH" qui devrait le suivre, et qui marquerait le début de l'assaut...

Ben ça promet d'être fun...
Wendy reprit sa sucette en observant les... trucs qui allaient l'accompagner. La jeune femme était un peu déçu de ne pas avoir de beau mâle séduisant avec elle, elle a toujours trouvé ça très excitant de coucher avec quelqu'un sous le feu ennemis.
Bon, amenez-vous les frigos!
Sur ces mots, le petit groupe s'infiltra dans le tunnel. Bien que la distance soit longue, la traversée fut rapide. A un moment, Wendy arrêta le groupe. Ils étaient juste sous une trappe grillagée donnant dans les douches. Au moins, Wendy pourrait se rincer les yeux tout en exécutant sa mission. Les cinq personnes sortirent donc du tunnel et tuèrent toute les personnes présentes dans les douches. Ils étaient presque tous en train de se rhabiller en catastrophe suite à l'alerte. Wendy s'arrêta près d'un homme à moitié dénudé qui respirait encore.
Dis moi mon mignon, c'est par où qu'on ouvre les portes ici?
Va te faire mettre!
Je le ferai bien avec toi mais là je suis un peu pressée... Alors dis moi où c'est et peut être que ces messieurs derrière moi laisserons ta femme tranquille.
Ok, ok! C'est au bout du couloir à droite, juste après l'armurerie, la caserne et le dortoir.
Merci mon chou.
Tout en embrassant le soldat, Wendy lui tira une décharge dans le coeur. Le groupe se rendit alors dans le couloir. Là, une vingtaine de soldats les attendaient suite aux bruits des tirs dans les douches. Wendy tua cinq hommes, les boites à glaces se chargèrent du reste. Le groupe arriva finalement dans la salle de commande des portes et ouvrit celle-ci.
Maintenant on va s'amuser.

Pendant que la plupart des Jokers servaient de pigeons d'argile aux tourelles automatiques, Jack et une poignée de ses hommes s'approchaient de la porte blindée, de gros paquets d'explosifs plastiques dans leur sacs.

Le détournement de l'énergie pour permettre aux canons de passer en mode "oblitération" avait désactivé le verrou électronique, qui se serait déclenché à la moindre tentative de crochetage, la rendant vulnérable aux clés, disons, détonantes...

Après avoir posé leur paquetages explosifs, Jack sorti son détonateur et appuya sur le bouton.
La porte fut littéralement arraché de ses gonds et se transforme brièvement en un bélier de 5,5 tonnes.
Bon, les gars, ils vous restent encore à passer les gardes, et je vais être très clair; le premier qui s'arrête et qui n'est pas mort, je vous assure qu'il ne profitera plus très longtemps des joies de l'existence.

Les clowns, ne voulant pas voir mise à exécutions les menaces (fondées) de leur chef, se ruèrent à l'intérieur, hurlant et tirant comme des dingues, au plus grand désarroi des soldats ennemis.

Jack restait en retrait, achevant les soldats qui tentaient de fuir le carnage ou brisant le cou de ceux qui ne l'avait pas remarqué.
Soudain, un gros lard s'approcha de lui.
Alors, Bouboule, on veut en découdre avec moi? C'est pas une bonne idée de vouloir attaquer un morceau pareil en apéritif, ça va te couper l'appétit.
Il se mit en garde, lui décocha un uppercut en pleine mâchoire...et se brisa presque toute les phalanges. L'autre n'avait même pas bronché.
Et merde.
Le sumo lui mis une gifle qui lui fit trembler toute les dents, avant de lui envoyer un coup au ventre qui lui brisa quelques côtes.

Jack était en mauvaise posture et il le savait. En plus, être suspendu par la gorge n'était vraiment pas une posture agréable.
Alors, le comique, on a pas une vanne à lâcher avant de crever.
Jack pouvait difficilement parler avec une grosse main suintante autour du cou, mais ça ne l'empêcha pas de rétorquer:
Oh si! Mais quand on a un mec comme toi devant soi, le choix est aussi vaste que ton postérieur!

CLANG!

Le géant venait de fracasser le crâne de Jack sur un panneau de contrôle.
Faudrait vraiment que t'apprenne à fermer ta grande gueule!
Pas un jour ne passe sans que je ne dise la même chose.
Soudain, Jack aperçu du coin de l'oeil quelque chose qui pourrait bien lui sauver la mise.
D'ailleurs, t'es pas le premier gars qui m'a fait la remarque. Mais ils ont toujours fait la même erreur.
Qui est...?
Me sous-estimer. Il y a de quoi, je te l'accorde. Un clown maigrichon, avec des gags tueurs...Tiens, mon buzzer, par exemple, peut envoyer une violent décharge électrique, bien que je doute que tu sente quelque chose sous ta massive couche de graisse protectrice...
Sa poigne se resserra sur sa gorge.
Mais mon vrai point fort (koff) c'est que je suis très, très fort pour improviser. Voici un exemple concret; ce panneau de contrôle est relié directement au système des lasers de sécurité, hors tensions pour le moment. Hors, je ne sais pas i tu as remarqué, mais je me trouve juste à la limite du rayon d'action dudit système de sécurité...
Ça ne t'aideras pas des masses, il faudrais que tu ais sur toi un ordinateur d'une puissance de calcul énorme pour les réactiver.
Pour relancer l'intégralité du système, peut-être, mais pour ce petit couloir, il suffit d'une surcharge massive du circuit-comme ceci.

Jack plaqua sa main sur le panneau de contrôle ouvert et activa son buzzer.
Le géant n'eut même pas le temps de crier qu'il fut transformé en viande hachée trop cuite, ainsi que tous les occupants du couloir.
Respirant difficilement à cause de ses côtes cassées et de sa gorge malmenée, une pensée lui traversa l'esprit
Je plains le type qui aura à nettoyé ce chantier...Hahahahahahahahahah!!!

Friedrich ouvre lentement la double porte et entre dans une salle remplie d'ordinateurs, d'écrans tactiques et où une quinzaine d’opérateurs tentant de coordonner les défenses. L'agitation est telle que personne ne remarque la présence du commando jusqu'à ce que le Commander abatte un homme en plein travail. Tout ce fige pendant que la détonation résonne dans la salle. À ce moment, un homme ce lève, il s'agit de l'officier dirigeant l'endroit.

- Vous arrivez trop tard, des renforts sont déjà en route ! Vous ne sortirez jamais d'ici !
- Selon mes informations, vous êtes Richard Orion, colonel de la huitième armée du Nord et possesseur des codes de contrôle des armes automatisées. Veuillez me remettre les codes en question, je vous prie.
- Va crever connard !
Un claquement de doigt, voilà comment Friedrich préviens ses hommes et ceux-ci s'exécute immédiatement. Les quatre gardes Bêta et Delta massacre toutes les personnes de la salles avec une précision chirurgicale et ne laissant pour survivant que l'officier Orion. Ce dernier est pétrifié devant une telle manière d'agir et n'arrive même plus à parler, ses lèvre bouge pour ne produire qu'un flots incohérent de syllabes.

- Préparez le, je vous prie.
Laissant ses hommes s'occuper du "patient", Friedrich part désactiver le système de sécurité et remarque alors Mr White saluer une des caméras. Sans attendre, active les hauts-parleurs.

- Monsieur White, je vous attends dans la salle de contrôle.
Il se retourne enfin vers Delta qui vient de finir d'attacher Orion sur une table, la veste arrachée. Friedrich regarde son patient et déroule sa housse à outils horrifiant l'officier avec l'alignement de scalpels, pinces, et seringues en tout genre.

- Delta, nous lançons la phase deux.
- Bien, Commander ! (Il appuie sur son oreillette pour activer son communicateur) Delta à à compagnie D, commencer la phase deux.
- Bien, monsieur Orion, en temps normal, j'aurais exécuter une approche plus psychologique pour vous soutirer les renseignements dont j'ai besoin mais le temps ne jouant pas en notre faveur, je vais devoir utiliser des méthodes plus manuelles. Je m'excuse pour ce désagrément mais n'ayez néanmoins aucune crainte, dans les deux cas, si je peux me le permettre, je suis un expert.

Un bruit de pas se fait alors entendre dans les couloirs. Apparemment, un important régiment d'hommes arrive vers la salle de contrôle.
Merde! on est repérés, organisés la défense!
Avant même qu'elle n'ai finit sa phrase, les ennemis sont en visuel et commencent à tirer sur Wendy. Elle bascule alors une table métallique pour se mettre à couvert derrière. Alors qu'elle tire sur les ennemis, un balle fuse vers le bras cybernétique de la jeune femme et ricoche contre l'alliage métallique.
Toi, t'aurais pas du faire ça!
Wendy prend alors son katana dans sa mains droite et court vers l'ennemi. Tout en tirant sur les soldats de sa main gauche, elle tranche et découpe de l'autre. Alors qu'on pourrait croire qu'elle cède à la colère et frappe au hasard, les gestes de Wendy sont, au contraire, précis et réfléchis. Quelques minutes plus tard, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les renforts envoyés sont neutralisés.
Wendy se retourne alors vers ses nouveaux acolytes.
Bon, vous savez où il faut aller maintenant?

(quelques minutes plus tôt...)
Reprenant difficilement son souffle, adossé contre un mur, Jack laissait aux anti-douleurs le temps de faire effet. Tout en massant son flanc endolori, il expliqua le plan aux Jokers ayant survécu (à peine) leur rencontre avec les armes automatiques.
...nous allons donc foutre le boxon autant que possible pour détourner l'attention des gardes, c'est bien compris?
Alors, en piste les enfants!

Ce fut un foutage de bordel dans les règles de l'art: bruyant, sale, et très, très insultant. Les cadavres étaient laissés dans des positions grotesques, des graffitis insultant les mères des soldats peinturlurés sur tous les murs, et Jack posait devant toutes les caméras qu'il croisait.

Soudain, les haut-parleurs grésillèrent et la voix de Friedrich lui ordonna de le rejoindre au poste de commandement.
Fini de rire les enfants! On se dirige vers le poste de contrôle, et on est sérieux cette fois.
Les soldats qu'ils rencontrèrent sur leur route furent (brièvement) surpris de constater que leur ennemis n'étaient pas aussi ridicules que leur apparence laissait entendre. La joyeuse équipe arriva bien vite au poste de commandement. Elle allait bientôt le regretter.
Alors, Freddy, qu'est-ce que je peux faire pour te---Oh la VACHE!!!

- Nous allons commencer monsieur Orion. Je sais parfaitement que la douleur va être extrêmement intense mais je vous prierais d'agoniser avec une certaine dignité.
D'un geste lent et méthodique, Friedrich attrape un fin scalpel gravé des initiales du Commander. Calmement, il coupe la peau du torse de son patient pour écarter les pans de chair en faisant fi des hurlement de sa victime. Avec soin, il nettoie son scalpel avant de le remettre précisément à sa place. Il prend ensuite une petite scie à os et observe l'officier droit dans les yeux.

- Très cher, je suppose que vous avez compris que la douleur cessera dès que vous nous aurons ce que nous voulons.
Puisant dans ses dernières forces, Richard crache au visage du Commander. Dignement, ce dernier essuie la souillure et ressent un sentiment qu'il avait presque oublié. Ce sentiment n'est pas à proprement parlé une joie, non, une chose plus subtile. Un mélange de plaisir et de fierté de trouver quelqu'un osant le défier, forçant Friedrich à utiliser tous ses talents dans la torture. C'est le devoir qui réveille le Commander de sa rêverie. Il n'a pas le temps de profiter de cet adversaire de qualité.

- En d'autre temps, j'aurais brisé votre volonté avec le plus grand soin mais le temps me manque et je vous prie de m'excuser de ma précipitation.
Sur ces mots, il commence à couper chaque côte admirant la résistance de son patient serrant les dents pour retenir sa douleur. Bien vite, il retire le sternum et les bout de cotes qui lui sont encore accrochées offrant le spectacle des organes en plein fonctionnement de son patient. Avec la même adresse que pour son scalpel, il nettoie et range sa scie pour ensuite sortir une seringue. Il contemple le liquide bleuté qu'elle contient et soupir.

- Voici un produit créer par vos supérieurs lors de la troisième guerre mondiale. Il s'agit de Th-26, une solution d'acide que l'on injecte directement dans le sang du patient. Cette solution est très peu concentré mais elle produit une brûlure des nerfs fortement douloureuse et pouvant duré jusqu'à 72 heure selon la constitution du sujet. À vrai dire, je rechigne à ce genre de méthode beaucoup trop simple. J'en garde tout de même avec moi pour les situations similaires à celle-ci. Vous me voyez navré de l'utiliser contre vous.
Sans attendre une quelconque réponse, Friedrich plonge la seringue directement dans le coeur et injecte le produit avec une expression proche du dégoût. Presque immédiatement, Richard Orion est pris de convulsions t'en la douleur est intense et se propage le long de ses membres. Après trois minutes, ayant fini de replacer la seringue vide dans sa housse,,Friedrich se penche alors encore plus vers son patient.

- Révélez moi le code et je vous délivrerais de la douleur.
Dans un effort difficile, Orion murmure une suite de chiffres et de lettres. Le Commander s'approche alors d'un ordinateur et tape le code qui ce révèle être le bon. Il retourne à son patient et tire une deuxième seringue.

- Je vous remercie pour votre coopération officier Orion, voici votre délivrance, vous l'avez méritée.
Peu après la seconde injection, Orion trouve enfin la tranquillité de la mort. Le Commander r'enroule alors ses outils.

- Delta veux-tu bien le rendre présentable ?
- Oui, Commander.
Le garde replace alors le sternum puis les morceaux de peau pour les recoudre. Finalement, il remet sa veste à l’officier

- Je m'excuse de ne pas vous avoir remarquer monsieur White, j'étais pris dans mon travail...

Le spectacle auquel Wendy venait d'assister grâce aux caméras de surveillance n'était pas pire que lorsqu'elle vit son bras se faire lentement ronger par le plasma électronique il y a deux ans mais elle ne pu s'empêcher d'avoir une sensation de dégoût. Elle se retourna et observa les quatre armoires à glace, béantes, n'aillant pas un seul mouvement.
J'espère que c'est bien payé parce que pour ça... Bref, on va retrouver l'autre boucher là!
Le groupe se mit en route vers la salle où se trouvait Friedrich. Soudain, un homme se fit voir. Les quatre brutes voulait le flinguer mais Wendy les empêcha, ce n'était apparemment qu'un employé de bureau et elle n'était pas aussi cruel que le Hell's qui l'a envoyé là. L'homme s'éloigna alors et commença a chipoter à un extincteur. Il ouvrit la pression au maximum et le laissa partir à une vitesse folle en direction de la jeune femme. Celle-ci le stoppa net grâce à sa prothèse.
Dis donc le beau gosse, on t'as jamais appris que c'est pas bien de foutre une nana en rogne?
Sur ces mot, Wendy envoya l'extincteur avec son bras cybernétique. L'objet se transforma alors en obus et coupa l'homme en deux.
Faudrait vraiment que je m’habitue à cette prothèse, je voulait juste l’assommer moi...
Après quelques minutes de déambulation dans les couloirs, Wendy et les quatre autres arrivèrent enfin a destination.

L'interrogatoire de Friedrich avait quelque peu chamboulé Jack et ses hommes.
Je semble avoir perdu la capacité d'éprouver une autre émotion que le pur dégoût.
Si vous voulez bien m'excuser, je dois aller vomir toutes les tripes de mon corps dans un coin.
La vie me parait n'être plus qu'un vide sans fond, sans but, sans joie...
Même pour moi, c'est dégueu. Et j'ai une fois injecté du métal en fusion dans le corps d'un type!

Mais ils n'avaient pas le temps de se morfondre sur le traumatisme qu'ils venaient de subir, car il leur restait un job à finir.

Alors, Friedrich- est-ce que tu pourrais le tourner de l'autre côté, ça me met mal à l'aise-qu'est-ce qu'il y a pour votre service ?

Trois formes noires se détachent dans le ciel. Dans l'habitacle de ces transports de troupes, des vingtaines de soldats en noir attendent d'atterrir sur le champs de bataille et de se battre pour leur Vater. Malgré l'approche des combats, il n'y a aucune agitation si ce n'est celle créée par une petite fille dont la présence ne semble déranger personne. Une lumière verte s'allume signalant l'arrivé du véhicule qui après quelques secondes ouvre son sas éclairant les gardes HK qui sans hésitation se déploient à leurs positions de défense. La fillette s'avance escorté par deux hakkah. Les cadavres déchiqueter ne perturbe pas la petite fille qui se dirige, l’excitation grandissante. Après quelques minutes de marche, elle aperçoit la salle où se trouve son père.

- Vater ! Les troupes ont prise leur positon.
Friedrich se retourne et se retrouve surpris.

- Que fais-tu ici Alma, tu n'as pas finie ton entrainement.
- Monsieur Deamon m'as dits que je devais désormais apprendre sous votre tutelle.
Le Commander se retrouve dans une fâcheuse position. Sa fille, mélange de son sang et de la technologie des Heck Des Krieges, âgé de seulement dix ans qui était censé subir un entrainement la transformant en la commandante suprême à l'âge de 16 ans vient de perturber le plan de Friedrich.

- Delta, veille sur elle ! Et toi, suis moi que mon ombre !
En pointant Alma, une sorte d'agacement transparaît au travers de la voix artificielle du Commander.

Wendy regarda avec la plus grande stupéfaction la petite fille qui venait de débarquer. Elle avait du mal à croire qu'une gamine puisse être envoyer sur le champs de bataille. Pas que ça ne soit pas le genre des Hell's mais plutôt parce que même les enfants-soldats ont intérêt a avoir un bon entrainement hors celle-ci semble jeune et même la boite à glace semble étonné de la voir... En se retournant, Wendy voit alors un clown et laisse échappé un petit rire. Loin de se moquer, elle trouve plutôt sympa qu'un mec comme ça se joigne à l'opération. En tout cas c'est toujours mieux que les autres malade qui ouvre des mecs en deux pour leur bon plaisir.
Dis donc, tu les connais? Me dit pas que la gamine c'est la... fille du bourreau?

Ces yeux sans vie, ce visage plus blanc qu'un cadavre exsangue, cette expression morte figée sur le visage, ce pourrait-il...
Oh mon Dieu, c'est Kristen Steward!
Boss, je crois plutôt qu'elle a un lien de famille avec Friedrich.
Hum...Maintenant que tu l'dis, on voit bien la ressemblance!
Eh ben alors, Freddy, on fait des cachoteries ? Je veux dire, quelle femme as-tu pu servir avec (et ne le prends pas mal) une dégaine pareille. C'est vrai quoi, le look "grand défiguré" c'est pas le meilleur pour draguer...Sinon, t'as toujours le numéro de la mère de la p'tite...

Des bruits de bottes se firent entendre dans le couloirs, signalant l'arrivée des renforts.
Bon, ben ça devra attendre. Continuez votre...votre truc là, et nous, on va les éloigner.
Allez les gars! Vous avez envie de vivre pour toujours?!

Et sur ces mots, Jack et ses Jokers allèrent à la rencontre des soldats...

Reprenant une sucette et réarmant son fusil, Wendy décide de repartir au combat. Elles et les quatre soldats font route vers les réserves de carburant et de munitions ennemis. La neutralisation de ces endroits est la clé de la victoire. Sur le chemin, Wendy aperçoit un homme refermant une porte lourdement blindée. La jeune femme fais signe aux soldats de l'attendre. Elle s'avance lentement dans le dos de l'homme qui n'a rien entendu car trop occupé par la porte.
Salut beau brun! Dis donc y'a quoi là derrière.
Quoi? Euh non, c'est secret, je ne peux pas vous le dire!
Allez, tu peux bien me le dire à moi non?
Wendy finit par arriver contre l'homme et commence à frotter son corps le long du sien tout en enlevant les lunettes de l'homme. La stratégie marche à merveille: l'employé est des plus troublé et ne sais plus vraiment distingué la réalité.
Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée, vous risquez de gros ennuis
Hmm, des ennuis? J'adore ça, pas vous?
Sur ces mots, Wendy prend les mains de l'homme et les guide jusqu'à son entre-jambes et sa poitrine. L'employé n'en peut plus et alors qu'il se croit en pleins rêve éveillé il laisse échapper les informations sur ce qui se trouve derrière la porte, à savoir une grosse quantité d'argent sous forme de billet et de lingots. Wendy profite un peu de la situation et après avoir suffisamment abuser de la naïveté de l'homme elle le tue d'une décharge plasmique.
Ok les frigos, on va ouvrir cette porte, j'ai un paquet de thune à me faire moi!
L’appât du gain est plus fort que tout et Wendy fait désormais de cet argent sa priorité absolue.

Alors que les balles fusaient de toutes parts et que le sang coulait à flot, Jack devait se rendre à l'évidence: ils étaient dans la mouise!
Ces soldats-là étaient beaucoup plus entraînés que ces gars. En temps normal, il les aurait simplement submergé en envoyant vague parès vague de ses hommes jusqu'à ce qui'l se retrouve à court de munition, mais le petit tour avec les tourelles à l'entrée avait quelque peu grandement amenuisé ses troupes...

La situation allait devenir critique, quand les dieux (ou le grand nuage omnipotent mangeur d'hommes, en fonction des croyances) lui envoyèrent un signe, en la forme de la remise des armes expérimentales.
Après avoir forcé la porte, il tomba sur une montagne de bazookas miniatures, de canons à acide, de rayons anti-maières (annulent le champ électrique entre les atomes) et...
J'y...crois...pas...je suis au paradis....


Dans le couloir, les survivants étaient acculés et sur le point d'être transformés en passoires bon marché (tout en ruinant à jamais un très joli paillasson)
Boss, à moins d'un miracle, on va y passer et être changé en ...
Je sais bien, j'ai entendu le narrateur! au lieu de chouiner, dites bonjours à mon p'tit copain!

Jack sortit de la salle en brandissant un énorme canon très étrange. Lorsqu'il pressa la détente, la gatling s'enclencha, ce qui mit en mouvement la batterie de mini roquette, qui à son tour, activa le lance-flamme longue porté, le tout sur "La marche des Valkyrie", jouée par le canon lui-même!

Après cinq minutes, il ne restait plus des assaillants que de la bouillie rouge (qui ruina à jamais le magnifique paillasson, entre autre).
Mais les réjouissances furent de courte durée, d'autres soldats arrivèrent, horrifiés puis enragés par les restes du massacre.
Derrière-moi, vous tous, je me charge de ces guignols.
Il pointa son arme, pressa la détente, et...
Les firmes TELT tiennent à rappeler que cette arme doit se refroidir 1 heure entre chaque utilisation
Bon, les enfants, nouveau plan: courez. MAINTENANT






Chacun pour soi.

En observant le champs de bataille, Alma remarqua aisément que si la situation n'était contre eux, elle n'était en rien facile. Son regard se posa sur une des tourelle de DCA désactivées et une idée lui traversa l'esprit. Elle tendit la main vers son père et se ravisa. Delta lui toucha alors l'épaule et lui fis signe de parler. Sans plus aucuns doute, elle se tourne vers son géniteur.
- Père, je pense avoir trouver un atout pour le combat.

Friedrich ne se retourne pas et d'un petit geste lui signala de continuer.
- Si j’atteins les serveurs principaux je pourrais réactiver le système de défense et le programmer pour qu'il attaque l'ennemi.
- Bien.. je veux que tu t'en occupe immédiatement, Delta je te charge de ta protection.

Alma vit Delta retourner à l'intérieur. Elle eu du mal à quitter des yeux l'homme qu'elle a toujours admirer mais ce dernier lui avait donner une mission et elle comptait bien l'accomplir.

Wendy approcha et colla son oreille contre la porte. Il y avait encore un de ces vieux système de verrouillage à code facilement contournable. Wendy commença à tourner la roue dans un sens jusqu’à moment où elle entendit le cliquetis caractéristique du bon numéro, puis le tourna dans l'autre sens... Elle n'eut pas le temps de finir sont oeuvre q'un énorme vacarme se fit entendre. Wendy était là avec le verrou en main, alors qu'un des frigos avait défoncé la porte d'un coup de pied.
Mouai, on peut faire comme ça aussi...
Wendy et les quatre gros bras prirent alors des sacs et raflèrent tout le butin. Une fois leur larcin commis, la bande sortit du coffre.
Bon, on devait faire quoi déjà? Ah oui, neutraliser le dépôt de munitions et de carburant. Ramenez vous les frigos, j'ai une idée, mais pour ça il faudra mon buggy. En plus comme ça, on en profitera pour y planquer mon pognon!

Après une longue course-poursuite à travers les couloirs du complexe, Jack et ses Jokers (ou, pour être plus précis, son Jokers et le bras fraîchement arraché) se retrouvèrent dans une impasse.
Bon, p'tit gars, je sais que c'est pas la joie...
ON VA TOUS CREVER!!!
...mais je sais que tant que l'un d'entre vous sera en vie, je pourrais faire des miracles.
Vous...vous croyez vraiment en nous?
Evidemment! Si je n'avais pas autant confiance en vous, j'aurais appelé Friedrich et ses armoires à glace à l'aide depuis longtemps!
Vous...vous voulez dire...que vous auriez pu demander de l'aide depuis le déb-

Le premier garde à apparaître dans l'embrasure du couloir fit un magnifique head-shot sur le dernier Jokers, avant d'être lui-même élimné (beaucoup moins proprement) par une balle gros calibre en pleine mâchoire.
Bon, maintenant que mon dernier bouclier humain vient de clamser, je pense que je vais en demander quelques uns à Freddy...

Une fois arrivée au buggy, Wendy met l'argent dans sa planque habituelle: sous les sièges. Elle montre alors un plan des lieux aux quatre soldats qui l'accompagnent.
Bon, c'est toi qui va conduire, les dépôts se trouvent ici. Le chemin le plus simple et le plus rapide ça sera par là aussi non on risque de se faire dézinguer comme au champ de tir. Vous autres vous devrez couvrir le véhicule pendant que moi je serez au lance-grenade, pigé?
Les armoires à glaces font un vague mouvement de tête signifiant "oui" puis ils prennent leur poste. Le véhicule démarre et part à toute allure vers les dépôts. Sur le chemin, les soldats tue au moins une dizaine d'homme chacun alors que Wendy fait exploser des endroits stratégiques comme des casernes ou d'autres conneries du genre.

Ca c'est du sauvetage rapide! Je reviendrais très vite chez! Service clientèle exemplaire!
Dès qu'il comprit que son sauveur ne l'avait pas entendu, et n'aurait sans doute pas prêter attention à son discours si il avait pu, Jack prit la route qu'on lui avait indiquée. En chemin, il croisa un garde encore en vie-enfin, pour encore quelques instants. Un trou béant dans a poitrine est généralement mauvais pour la santé.

Sale...enflure...de terro...riste...de merde...
Mon gars, si j'étais toi, j'éviterais de trop parler...et de regarder en bas.
Par réflexe, le soldat fit exactement ça, et la vue de ses organes internes à vifs ou répandus sur le sol lui fit perdre le peu de couleurs qui lui restait sur le visage.
J't'avais prévenu...oh, me regarde pas comme ça! C'est pas moi qui t'est mis dans cet état, et tu m'en vois bien navré...J'aurais pu faire tellement mieux! Mourir d'une poitrine explosée, c'est tellement banal! Tu aurais pu mourir d'une cartouche d'acide s'ouvrant dans ton estomac! Ou d'une série de coupures graves, mais pas assez profondes pour être rapidement mortelles! Oh! C'aurait été magnifique!
Arhhhhgggglbblll!
Awww! On dirait un petit chiot! Un petit chiot écorché et sanguinolent! Je sais que tu dois nous en vouloir d'avoir tué tous tes potes, mais je suis sûr que si tu regarde au fond de ton coeur (ce qui ne va pas être très dur, vu qu'on le voit très bien d'ici) tu pourra nous pardonner.

Sur cette dernière plaisanterie, le pauvre soldat expire son dernier souffle dignement-
Oh! Regardez! Des armures pas trop couvertes de sang et un casque intégrale...
vous pensez à la même chose que moi?

Lorsqu'ils arrivent enfin en face de la salle de contrôle, ils remarquent trois gardes HK retrancher dans la salle, barricadé derrière des bureaux. Ces derniers n'ont aucunes réaction à la vue de la petite fille et de leur supérieurs. Alma tente de grimper la barricade lorsque Delta la soulève et saute de l'autre côté. À ce même moment, une volée de balles fusent sur la position défensive. Les Hakkah contre-attaque immédiatement, soutenu par Delta.

- Alma, réactive le système de sécurité je te prie.
Sans tarder, la petite fille fonce vers la console principale, détache un panneau et branche son ordinateur à la console. Alors qu'une fusillade fait rage à côté d'elle, Alma se concentre sur les différent programmes composants le système de sécurité. Elle repère alors la faille dont elle avait besoin. Une simple transformation d'un "1" en "0" peut avoir des conséquence impressionnante en effet ce chiffre disait que toute personne possédant un émetteur spécial dans sa tenue était allié mais désormais.... il est ennemi....