Baptême du feu

C'est la première mission qu'on m’attribue. A ce que j'ai entendu, la paye est juteuse pour ceux qui savent se montrer compétents. Ce n'est pas vraiment l'argent qui me motive, mais je vais essayer de répondre au mieux aux exigence du patron.
On a été envoyer en Sibérie, à Vanavara. Le but de la mission: détruire un bâtiment en périphérie de la ville aux mains de terroristes. Les terroristes, j'en mange au p'tit dej! En général, ils sont armés de fusils automatiques et tirent avec précipitation sans vraiment faire attention à la cible. Lors d'un de mes voyages en Afrique j'en ai déjà choper avec des balles explosives. Ça salit un peu mais ça part au lavage.
Malheureusement, il a fallut que l'ISM me foute une nounou sur le dos. A première vu, on dirais un mexicanos. Encore un mec qui va me détester! De toute façon, j'en ai rien a foutre de ce qu'il pense de moi. Tant que le boulot est fait, c'est ce qui compte. Au moins, le mec à pas l'air d'être une fiotte, c'est déjà ça.
Après quelques dizaines de minutes de marche, on finis par apercevoir au loin le bâtiment cible. Je prends mon Benelli et regarde dans la lunette pour évaluer la situation sans même prêter attention à l'autre mercenaire.

Selon les information de Hall', Murdoc, mon compagnon de jeu est un taré comme on en fait plus. Un bourrin comme je les aime qu'il m'a dit. Il n'a que deux shotguns mais l'un d'eux est un mythique AA-12. Il ne fait pas attention à moi et je me casse en direction de camp passant d'un couvert à l'autre. Arrivé à 50m de la base, je l'observe et trouve de quoi m'amuser: les citernes de carburant. Je vérifie que j'ai bien chargé mon tube lance-grenade puis calcule mentalement l'angle d'inclinaison qui me permettra de faire un joli feu d'artifice.
- Murdoc, on fait le concours de qui en tue le plus?
je tire, la grenade laisse une trainée de fumée qui descend finalement vers sa cible. l'explosion est magnifique, des énormes vagues de flammes brûle des dizaines de terroristes. Je fonce sur les 50 derniers mètres et me colle sur le mur d'un bunker. les Russes courent comme des poulets cherchant comment éteindre l'incendie. Des cibles faciles, je vise puis tire et abat trois types avant que les autres ne comprennent ce qui se passent. Maintenant qu'ils m'ont vu, ils ripostent de manière désordonnée, tirant n'importe où sauf sur moi.

Je me suis mis à couvert derrière un buisson avant qu'il ne tire une grenade vers une citerne. L'explosion à fait pas mal de dégâts et le type aussi après quelques tires. Je crois qu'il commence à me plaire ce mec. Sans compter qu'il a dit les mot qu'il fallait. Tuer le plus de mecs, c'est mon jeux préféré ça!
Après avoir jouer le héros, il commence à se faire canarder. C'est à ce moment là que j'entre en scène! Je déboule tout en tirant sur les terroristes surpris et vide le tube de mon fusil. Huit coups, huit morts, dont trois chopper en pleine tête. Je remet mon fusil en bandoulière tout en prenais l'automatique. Une fois contre le mur, je regarde vers ma nounou:
-Les headshots comptent double!
Il ne reste plus personne dehors alors je défonce la porte du bâtiment, ce qui provoque un épais nuage de poussière. Une fois le nuage dissipé, je remarque qu'on vient de mettre les pieds dans une espèce de grand hall où une quinzaine de type armé de kalachnikovs nous tiennent en joue avec le sourire aux lèvres. Je sens que l'autre est à côté de moi, un peu en retrait.
-Au fait, je t'ai jamais demander ton nom...

Rico, Rico Cortez
Je passe mon MAR_13 en mode automatique et vide le chargeur puis me mets à couvert en faisant une roulade. Je me colle dos à un tas de caisses et enlève le chargeur vide. Je jette un rapide coup d'œil vers le hall, ces cons pilonnent notre position... d'ailleurs j'ai perdu Murdoc de vue. Bah, pas la peine de s'inquiéter, il est assez grand pour dégommer une trentaines d'abrutis à lui seul. Je ferais mieux de d'abord surveiller mon cul. Tout en rechargeant mon arme et son lance-grenade, je repère ma sortie où plutôt ce qui va me servir de sortie. une vieille porte blindée est sur ma droite. Je l'explose dans une gerbe de métal et m'engouffre dans le nuage de fumé que ça à produit. Dans ma course, je sent l'impact d'un tir dans mon casque mais arrive tout de même à aller à l'abri.
- Putain, ça fait un mal de chien
Je retire mon casque et voit la balle enfoncé dans le cratère quelle à formée. un casque cassé ne sert à rien, je le jette ainsi que mes lunettes de protection. on se sent plus léger. Bon... à gauche ou à droite.... droite! J'avance lentement et ai passé mon fusil d'assaut en bandoulière pour prendre mon USP. Dans les lieux clos, il vaut mieux utiliser des armes courtes pour être libre de ses mouvements. Pas après pas, je me rapproche d'une porte, j'entends la voix d'un type hurlant dans un micro. Un rapide coup d'œil me montre qu'il y a quatre types dans la pièce. J'attaque immédiatement, le premier se prends une balle dans la tête tandis que le second deux en pleine poitrine. Le troisième attrape ma main mais je lui brise une rotule d'un coup de pied et sa chute me permet d'avoir une ligne de vue sur le dernier. Celui-ci, je le charge et le plaque au sol avant qu'il n'ait sorti son arme et lui crève les yeux pour ensuit lui broyer le larynx d'une seule main. Le Russe à la jambe cassé rampe pour tenter de s'enfuir, je le rattrape en marchant et lui brise la nuque dans un craquement sourd. Pièce sécurisée, aux suivants!

En se mettant à couvert, Rico à touché quelques mecs qui se sont effondrés par terre. Avant d'avoir compris, je flingue les autres dans le boucan infernal de mon fusil. Une dizaine de balles en moins, mais plus un garde à l'horizon. La pièce suivante donne sur un colimaçon métallique. Personne, n'a été alerté par le bruit, c'est bizarre mais tant mieux.
Arrivé au premier étage, une porte donne sur ce qui pourrait ressembler à une cantine mais en plus vieux et plus dégueu. J'avance un peu quand j'entends le bruit d'une porte qui se referme. Une embuscade, j'adore ça! Je prends discrètement une assiette devant moi et me retourne brusquement en la lançant comme un frisbee. L'assiette passe juste à côté de la tête d'un des quatre gars. Mais en volant en éclat deux mecs sont blessés. Je tire une rafale de balles et tue les types.
Étage suivant: on dirait la salle de communication. Y'a une demi-douzaine de type dans la pièce. Deux sont morts avant même de prendre leur flingue. Un autre réussi à me touché à l'épaule. Grosse erreur: j'aime pas qu'on me plombe! Je vide mon chargeur sur les trois mecs. Le dernier n'a rien compris à ce qui vient de se passer et me regarde en tremblant. Il a un pistolet semi-automatique, tire quelque coups mais me loupe de peux. Comme mes deux armes sont vides, j'utilise la technique d'urgence: Je lance le chargeur de mon automatique à la gueule du gars qui tombe, assommé par le coups. A peine, tombé, il commence à revenir à lui. Sans réfléchir, je me précipite, l'immobilise avec mon pied et lui fracasse le crane en utilisant la crosse de mon flingue comme batte. Bon, sa éclabousse un peu mais au moins le mec bouge plus.
Soudain, je me rends compte que Rico n'est plus avec moi. Merde! Ou il est ce con? Je récupère mon chargeur, recharge les armes, redescend et retourne là où il s'était mis à couvert. Heureusement qu'il neige ici, je le retrouve facilement. La pièce où il vient de passé est jonchée de cadavres dont un est salement amoché. C'est qu'il fait du beau boulot ce mec!
-J'en suis à 32 et toi?

Il en a eu 32... j'en ai eu combien moi... merde, j'ai pas compté.
- Au moins sept sur, un headshot, tous les gars cramé, je les ai pas comptés désolé.
Tout en parlant, je vérifie le chargeur de mon USP, reste neuf munitions pas la peine de changer. Je regarde dans la salle et trouve la carte du complexe souterrain. Je l'étudie pendant cinq minutes et trouve comment remettre notre jeu à zéro.
- Je sais que je suis con et que j'aurais du compter mais je te propose un nouveau jeu, chacun par fouiller un côté de la base et compte son nombre de tué.
Je lui montre plus ou moins comment se séparer la base. L'aile est contient pas mal de dortoir mais l'ouest possède une belle grosse armurerie ...
- Bon, choisi ton côté puis on se sépare.. à moi que tu préfère m'avoir sur le dos?
Je le laisse réfléchir pendant que je fouille les cadavres, techniquement on peut pas selon le code de l'ISM mais franchement il n'y a que le massacre de civils, le pillage et le viol qu'ils punissent. Le connard, il a une collection quasiment complète des héros de la troisième guerre mondiale et vu qu'il est mort je vais me permettre de les lui emprunter.

A l'ouest, il y a une armurerie. Il doit y avoir assez de poudre et de munitions pour faire un bon petit truc qui rase le bâtiment. Je sais pas ce que vaut Rico en explosifs alors comme le but premier est de faire sauter le centre...
-J'vais à l'ouest!
Sans attendre sa réaction je m'en vais. J'ai charger le Benelli de chevrotine, vaut mieux des munitions courtes portées mais puissantes dans un endroit pareil. Au cas ou, j'ai toujours chargé les balles explosives dans l'automatique.
Avant l'armurerie, il y a deux salles. La première ressemble à une espèce de hall. Après quelques pas, les portes se referment brusquement et je vois deux types jeter des fumigènes avant de sortir vers la deuxième pièce. Ah les salops! Je déteste les fumigènes. Dans ces cas là, je m'emmerde pas! La porte est juste devant moi, je prend l'automatique et tire deux balles. Les portes volent en éclats et l'aspiration atténue les fumigènes. Un petit commando déboule vers moi, six ou sept mecs à première vue. Sans réfléchir, je tire. Une fois le chargeur vidé, y'a des cadavres troués et des morceaux un peu partout...
Il n'y avait personnes d'autre alors j'ai pas trainer pour aller à l'armurerie. J'ai jamais vu autant de gros flingues dans une pièce! Pas le temps pour baver devant la marchandise! Je prends toutes les boites de cartouche que je trouve ainsi que le barils de poudre. Apparemment, c'est amateurs faisant leur cartouches eux-mêmes pour payer moins chère. Ça devrait suffire pour faire sauter tout le complexe...

J'entends le doux son du AA-12 au loin. Il s'est barré à l'ouest... j'aurais bien voulu aussi mais ça n'aurais pas été fair-play de ne pas le laisser choisir. Tant pis, je par par le couloir est et me retrouve dehors pour accéder à l'arrière de l'aile qui va devenir mon terrain de chasse. Je cours lorsqu'un bruit puissant me fait me jeter à terre. Ces salopards m'ont tendu une embuscades, un sniper est posté au deuxième étage. Je fouille dans ma poche fourre-tout et retire un petit miroir attaché à un bâton télescopique. Une petite rotation et je repère cet enfoiré. Il est bien planqué et si je sort de mon couvert je peux dire adieu à mon cul. Je range mon miroir puis j'attrape une de mes grenades incendiaire. D'un faible lancé, elle atterrie à l'autre bout de mon abri pour exploser en une gerbe de flamme aveuglante. Je me redresse, pointe le sniper et tire 5 coups en semi-automatique. Ma première balle le rate mais la seconde lui arrache l'œil et le reste transforme sa tête en pastèque écrasée. La voie étant libre, je m'engouffre dans le bâtiment.
- Par qui sommes nous attaqué, putain, ils ont dégommé la moitié des hommes de la base.
Ils sont cinq et sont occupés à s'équiper pour le combat.
- Coucou les petits
Je les abats proprement (ça arrive parfois) mais d'autres arrivent et pilonnent le couloir. j'attends et ,dès que j'entends le clic du rechargement, émerge de la pièce en tirant au 40mm. Cela les à tous tué mais... viens aussi de détruire le mur et le plafond du couloir... je vais devoir trouver un autre accès pour aller les massacrer.

Plus que deux fils à mettre et la bombe est prête. Les munitions sont collées un peu partout sur le barils. Ça va faire un beau feu d'artifice. Soudain, j'entends une grosse explosion suivie d'une petite secousse. Merde, qu'est-ce qui c'est encore passé? Je cache la bombe sous une couverture et part chercher l'autre. Pas que ça vie me soit précieuse mais j'ai pas envie de me ramasser des ruskovs sur le dos! Je remplit le chargeur tambour de l'automatique et le charge puis je prends le Benelli et le charge de balles.
Une fois arrivé dans la salle où on s'est séparé, je vois deux mecs passer dehors. Ils ne m'ont heureusement pas vu. Je change mon fusil d'épaule et vise. BOOM! BOOM! J'adore faire perdre la tête au gens. Bon assez rigolé, il faut retrouver Rico maintenant!

Je sors pour apercevoir une flopée de connards en uniformes. J'en abats deux puis quatre puis huit avant de devoir recharger.
- Bouffé ça connard!
J'appuie sur la gâchette de mon lance-grenade mais n'entends qu'un clic.... je suis trop con. Je saute entre des sac de sable et m'étale comme... ben comme une merde. Les tires fusent de partout, ça sent mauvais, presque autant que la fosse septique de ma grand-mère! Une grenade me frappe la tête mais je l'attrape de justesse pour la renvoyer je ne sais pas où mais loin de moi. L'explosion est suivi d'un long silence, j'en profite pour recharger mon MAR_13 AINSI que le lance-grenade. Je me lève d'un coup et explose la tête d'un type assez fou pour s'approcher. J'explose le couvert de six ou sept ennemis et eux avec grâce à ma grenade de 40mm (qu'est-ce que je ferais sans ça moi. je me mets à genoux et commence un tir contrôlé, chaque balle touchant sa cible que ce soit la tête ou le torse qu'importe ils s'écroulent. Je me relève lentement lorsque je comprends qu'il n'y a plus personne dans la cour et me rend compte des trois impacts de balle dans mon gilet pare-balles. Y a pas à dire ça fait un mal de chien.

Je vois où est Rico. Je vois de l'autre côté des éclaires lumineux aux fenêtres. Je fonce là bas. Avant d'arriver à sa position, je vois vaguement le nombre de mort qu'il a fait. Il a eu plus de chance, il a pu en flinguer plus que moi je pense. Soudain, j'en vois un qui bouge. Je m'arrête net: c'est pas possible j'ai du rêver vu les plombs qui c'est bouffer. Je ne rêve pas, le mec est encore en vie. Je m'approche de lui. Il doit délirer, il me prend pour un des siens et me demande de l'aider.
T'as de la chance que je sois là petit.
La dessus, je lui colle le canon de mon flingue sous le menton et tire. C'est toujours plus trash quand on tire dans "les parties vulnérables", ça fait toujours beaucoup de sang alors que ça tue le mec sur le coup. Bon, en même temps, je l'ai pas loupé celui là. même son dentiste pourra plus l'identifier. Après ça je reprends ma course vers Rico.
Fait chier j'arrive juste quand la fête est finie! Il s'est pris du plomb dans le bide mais heureusement, il avait un gilet. Moi je trouve les protections complètement ridicule, la douleur nous prouve qu'on est vivant!
Un coup de main?

- Pas la peine... je reprend mon souffle et puis on peut y aller.
Je respire lentement et arrive enfin à reprendre ma respiration. Une fois calmé, je reprends le compte des munition que j'aie utilisé: 3 grenade de 40mm, 3 chargeurs de MAR complète et un entamé ainsi qu'un chargeur d'USP... j'ai nettement encore assez de munitions je crois. Soudain, j'entends des camions. Ils ont enfin envoyé des renforts on dirait.
- ET Murdoc, va trouver un truc pour tout faire péter, je vais les retenir
Je cours vers l'entrée principale pour trouver un couvert parfait, un amas de béton cassé en blocs. je me bloc entre deux énormes morceaux de manière à ce que seul mon arme ne sorte. je les vois, trois camion de transport avec 20 soldats par camions ça nous fait une soixantaine de types à dégommer.... je me dit que je devrais partager avec Murdoc mais lui aura la joie de faire tout explosé donc je vais me les faire tout seul. Le premier des transports explose d'un tir particulièrement réussi de mon lance-grenade seulement il y a encore une bonne dizaine de survivants. Je commence donc un tir précis en semi-automatique.

Je fonce chercher le baril-bombe que j'avais abandonné un peu plus tôt. Une fois sur place, j'entends une explosion: Rico a du faire péter un camion. Je place le baril au meilleur endroits pour pouvoir tout faire exploser: juste à côté du carrefour d'une demi-douzaine de tuyaux de gaz. Avant de partir, j'installe mon dispositif à retardement: une bouteille renversée qui remplit une balance et qui fera tombé une bille métallique qui joindra les deux morceaux du câble d'allumage. On ne fait pas plus artisanal et pas plus fiable que ça. D'après le débit de la bouteille et la taille du plateau de la balance, on a plus ou moins dix minutes avant que ça saute.
Une fois que c'est mis en route, je retourne vers la position de Rico. Dix mètres avant sa planque, je le vois se faire canarder par une vingtaine de type qui tire sans arrêt sur Rico. Il arrive même plus à sortir pour en flinguer l'un ou l'autre. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles! Je charge le Benelli avec des balles explosives. Je vise et tire dans la tête d'un mec qui se marre de la situation de Rico. La balle lui arrive dans la bouche, sa tête vole en éclat et des potes à lui tombe sous le souffle de la déflagration. Les mecs commencent à flipper en se demandant d'où ça vient. Rico en flingue quelques un avant que les russes, a couvert, recommence à le canarder. Puis en regardant mieux dans mon viseur j'ai une idée. Je tire une balle dans le réservoir de chacun des deux camions restant. Il explosent tout les deux dans un bruit monstrueux. Certains ont survécu aux explosion mais je laisse Rico se charger d'eux.
Une fois la boucherie terminée, je le rejoins et lui expose les fait: on a 30 secondes pour piquer un sprint de un kilomètre si on veut pas perdre de dents dans l'explosion.